Démarches administratives
Question-réponse
Modification du lieu de travail du salarié : quelles sont les conséquences ?
Vérifié le 11/02/2019 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)
L'employeur peut demander au salarié de changer de lieu de travail (par exemple, dans un autre établissement de l'entreprise). L'accord préalable du salarié peut être obligatoire, notamment en fonction des conditions contractuelles, de la localisation du nouveau lieu de travail et du statut du salarié. Le salarié ayant des fonctions représentatives dans l'entreprise bénéficie d'une protection spéciale (salarié protégé).
<span class="miseenevidence">Conditions</span>
Toute proposition de <a href="https://communes.coeurdecharente.fr/moutonneau/rubriques/demarches-administratives/?xml=R52796">mutation</a> géographique à un <a href="https://communes.coeurdecharente.fr/moutonneau/rubriques/demarches-administratives/?xml=F2406">salarié protégé</a> constitue une modification du contrat de travail. Elle nécessite l'accord préalable du salarié. Ainsi, l'employeur ne peut pas imposer à un salarié protégé de changer de lieu de travail, quelle qu'en soit la localisation.
Une clause spécifique du contrat de travail peut prévoir, par exemple, que le salarié travaille exclusivement sur un site. Dans ce cas, toute proposition de mutation géographique constitue une modification du contrat de travail qui nécessite l'accord préalable du salarié. Ainsi, l'employeur ne peut pas imposer au salarié bénéficiant d'une telle clause de changer de lieu de travail, quelle qu'en soit la localisation.
<span class="miseenevidence">Conséquences sur le contrat de travail</span>
Si le salarié accepte la mutation, son contrat de travail doit faire l'objet d'un <a href="https://communes.coeurdecharente.fr/moutonneau/rubriques/demarches-administratives/?xml=R10829">avenant</a> au contrat de travail initial.
Si le salarié refuse la mutation, la relation de travail se poursuit dans les mêmes conditions. Toutefois, l'employeur peut licencier le salarié s'il justifie d'un motif réel et sérieux de non-acceptation de la mutation.